Ce n’est pas courant mais ça arrive. J’ai regardé en une journée le drama japonais Himitsu no Hanazono (ça veut dire « le secret de Hanazono »). Le titre alternatif est The Secret Garden, ce qui peut porter à confusion vu qu’il existe un drama coréen intitulé Secret Garden, sorti en 2010. Bref, je vais vous parler de celui sorti en 2007 et les histoires n’ont rien à voir.
L’avantage du drama japonais est qu’il possède un format court, ici c’est le cas avec un total de 11 épisodes. Le pilote dure 57 minutes et les 10 épisodes restant durent 45 minutes chacun. Du coup vous êtes moins admiratifs, hein, par le fait que je l’ai fini en une journée ? Je le savais.
Je ne suis pas très douée pour faire de jolies fiches de drama alors je vais parler un peu en vrac de ce qui me passe par la tête. Entre nous, si vous voulez les détails techniques, genre le synopsis, la liste complète d’acteurs, et autres je vous recommande d’aller voir la page Asianwiki (en fait j’ai surtout la flemme).
Bon, outre le fait qu’il est court, quels arguments vais-je bien pouvoir utiliser pour vous inciter à jeter un oeil sur ce drama ? Si vous voulez une pause rafraîchissante, entre deux séries lugubres, ou que vous désirez regarder quelque chose sans prise de tête, foncez. Pour ma part c’est exactement ce dont j’avais besoin, je ne voulais pas quelque chose qui me demande trop de réflexion. Et surtout j’avais besoin de rire.

L’humour n’est pas aussi extravagant que dans Legal High, ça reste léger : du comique de situation en grande partie, ne vous attendez pas à des répliques cinglantes. La force tranquille de ce drama est surtout le fait qu’il traite du thème de la famille. Pourtant vu l’affiche on s’attendrait à une romance avec divers prétendants (ce dont j’ai horreur) mais il n’en est rien.
Ce sont surtout les relations fraternelles qui sont développées et l’héroïne sert de liens entre ces frères un peu excentriques qui sont prisonniers de leur passé. C’est certes vu et revu comme concept (on le retrouve dans Fruits Basket par exemple et dans dix mille autres histoires) mais c’est ce qui fait de nous des êtres humains, non ? On n’invente plus rien d’original, toutes les histoires traitent des relations aux autres. Bon, je suis en train de partir ailleurs, là…
Enfin ce que je voulais dire principalement, c’est qu’un drama en apparence simple, se situant dans la vie de tous les jours, avec des personnages ordinaires (même si nous ne sommes pas tous des mangaka friqués vivant dans un immeuble de 50 étages, ahem) me parle beaucoup plus qu’un scénario horriblement complexe et qui veut se la jouer profond et trop psychologique.
Autre argument : l’héroïne (interprétée par Yumiko Shaku) travaille en tant qu’éditrice pour un magazine de manga. Rien d’original une nouvelle fois, surtout avec les anime comme Bakuman récemment qui ont révélé ce milieu peu connu, mais bon, ça change de l’éternelle lycéenne maltraitée par le gang de beaux gosses fils à papa…

Avec tout ça, j’oublie de dire que j’ai trouvé ce drama en épluchant la filmographie de Masato Sakai (il interprète le grand frère), parce qu’après tout, fan un jour, fan toujours. Ce qui nous amène au casting : aussi surprenant que ça puisse paraître, l’alchimie est bonne pour l’ensemble des acteurs et actrices. Pour une fois je n’ai pas eu envie d’étrangler un personnage à cause de son jeu. Je me suis demandée quand même à quoi servait le personnage de la chef de l’héroïne (interprétée par Miki Maya) mais l’actrice est si drôle que j’ai arrêté de me poser des questions (et puis j’étais là pour rire, hein, pas réfléchir !) Pour finir, mention spéciale à Kanata Hongo qui joue le plus jeune frère et à Tetsuhiro Ikeda qui joue le second frère car ces deux acteurs-là ont apporté l’un une touche mignonne, l’autre une touche humoristique !