J’ai vu 95 films japonais, 21 films coréens, 16 films occidentaux et 2 films chinois en 2015.
Saperlipopette, cela fait un total de 234 ! J’espère pouvoir battre le record en 2016. Mais en attendant, petit retour rapide sur cette folle année. D’abord quelques précisions à propos des films occidentaux. Je sais que j’ai détaillé les nationalités pour les films asiatiques, alors pourquoi est-ce que je ne l’ai pas fait pour les films occidentaux ? Tout simplement parce que ça ne m’intéresse pas autant.
Il faut dire que depuis que j’ai plongé dans le cinéma asiatique, j’ai énormément de mal regarder des films américains, britanniques ou français. Suis-je butée ? Oui. Est-ce que je rate du coup des films intéressants ? Probablement. Viendra probablement un temps où je retournerai vers le cinéma hors Asie – pour l’instant je me satisfais pleinement avec les films japonais et coréens.
Mon autre défi pour 2016 est de regarder plus de films chinois, parce que 2, c’est vraiment trop peu. Je me suis donc lancée dans la filmographie de Jackie Chan (dont je suis devenue fan, je comprends sa renommée planétaire maintenant) et j’ai essayé de faire pareil avec Bruce Lee. Cependant, le style Bruce Lee est moins évident que celui de Jackie Chan… trop sérieux et ça me donne envie de rire tous ces cris de chats en furie.
Place maintenant à la liste de tous ces glorieux (et moins glorieux films) qui ont défilé sur ma rétine. S’il y a un ❤ ça veut dire : « Foncez, ce film vaut le détour ! »
Cinéma chinois
FIST OF LEGEND de Gordon Chan (1994, Hong Kong) : sympa à voir pour Jet Li qui était encore jeune ; les bruitages sont hilarants !
❤ QIU JU, UNE FEMME CHINOISE de Zhang Yimou (1992, Chine) : sublime performance de Gong Li, qui joue une femme digne et tenace.
Cinéma occidental
MOONRISE KINGDOM de Wes Anderson (2012, Etats-Unis) : plutôt déçue, j’ai trouvé le film atrocement mou. Mais le visuel est joli.
COEUR D’ENCRE de Iain Softley (2008, Allemagne, Royaume-Uni, Etats-Unis) : adaptation du roman éponyme que je n’ai pas lu… il n’y a que Paul Bettany qui assure, le reste est très fade.
INVINCIBLE de Angelina Jolie (2014, Etats-Unis) : le style m’a rappelé celui de Clint Eastwood, il manque une certaine patte à son film. Honnêtement, je n’aurai jamais regardé ce film si Miyavi n’était pas dedans.
❤ PREMIUM RUSH de David Koepp (2012, Etats-Unis) : Joseph Gordon-Levitt !!! (oui, trois points d’exclamation parce que je suis une fangirl) Un film d’action et de course-poursuite très bien rythmé, un divertissement idéal !
GOOD MORNING, VIETNAM de Barry Levinson (1987, Etats-Unis) : après en avoir entendu beaucoup parlé… une nouvelle déception. L’histoire est horriblement cliché sans compter un magnifique soupçon de misogynie. Ok, pour l’époque ça s’explique, mais ça reste intolérable.
LES CHEMINS DE LA LIBERTE de Peter Weir (2010, Etats-Unis, Emirats Arabes Unis, Pologne) : malgré un casting intéressant, le film se traîne en longueur et le pire, c’est que c’est loin d’être émouvant.
GRAND PIANO de Eugenio Mira (2013, Espagne) : une idée de départ géniale et une réalisation qui l’est moins. Ah, fuyez la VF parce que c’est juste dégueulasse.
❤ LES FANTÔMES DE GOYA de Milos Forman (2006, Etats-Unis, Espagne) : ascenseur émotionel, bonjour ! Ce n’est pas un film que je reverrai mais j’ai été bluffée par Natalie Portman.
LA FAMILLE TENENBAUM de Wes Anderson (2001, Etats-Unis) : le problème avec ce réalisateur c’est que tous ses films se ressemblent un peu trop.
CROSSROADS, LE CHEMIN DE LA GLOIRE de Walter Hill (1986, Etats-Unis) : pas transcendant mais potable si on aime le blues.
WHIPLASH de Damien Chazelle (2014, Etats-Unis) : LE film malsain par excellence. En gros, un amas de thèmes superficiels/élitistes/pas féministes/homophobes… cliché sur cliché… des personnages creux… Ma grande incompréhension de l’année : pourquoi la majorité encense-t-elle ce film ?
CRIMSON PEAK de Guillermo del Toro (2015, Etats-Unis) : une ambiance réussie notamment grâce au décor et aux costumes mais c’est tout ce que possède ce film qui reste ennuyant.
CHEVALIER de Brian Helgeland (2001, Etats-Unis) : j’ai vu ce film à plusieurs reprises sans jamais me lasser. Il y a tous les ingrédients que j’aime : humour, bon dialogue, un peu d’action… dommage que le rôle de la fille soit aussi niais.
WILBUR de Lone Scherfig (2002, Danemark, Ecosse) : le thème du suicide y est bien traité, sans tomber dans quelque chose de trop larmoyant.
MAD MAX: FURY ROAD de George Miller (2015, Australie, Etats-Unis) : je trouve un peu lourdingue le fait que les filles répétent à longueur de temps « Nous ne sommes pas des choses » Ok, le réalisateur veut dénoncer mais du coup pour la subtilité, on repassera. Et finalement, ce film n’est pas si féministe que ça, pourquoi les 5 filles restent à moitié à poil et seule Furiosa est habillée ? Et genre Furiosa est la seule qui peut se salir, les autres se baladent avec un stock de BB cream ? Bref.
TOMBOY de Céline Sciamma (2011, France) : j’avais juste envie de mettre une claque aux parents mais la violence ne résout rien on se contentera d’une claque mentale pour des parents aussi étroits d’esprit.
Partie 2 : le cinéma coréen, Partie 3 avec le Japon (partie 1 et partie 2) !
Je ne partage pas du tout vos impressions sur Good Morning Vietnam et Whiplash, qui sont pour moi de grands films.
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Hello,
Il est normal que nous n’ayons pas tous les mêmes avis, et tant mieux, vive la diversité ! Je serais ravie de découvrir ce qui vous a plu dans ces films, histoire de ne pas rester sur ma seule opinion 🙂
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Good Morning Vietnam : Robin Williams, le personnage de Cronauer, les thèmes abordés… Le film se place en conclusion parfaite de ce cycle amorcé des 79 avec Voyages au bout de l’enfer de Michael Cimino et Apocalypse Now de Coppola.
Whiplash : Un film à petit budget doté d’une véritable identité. JK Simmons est fantastique et Miles Teller est en pleine éclosion. Le scénario parait simple à première vue alors que sa profondeur est magnifique et fait réfléchir. L’un des plus beaux films que j’ai pu voir dans une salle de cinéma.
Je suis d’accord avec vous, vive la diversité :p
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Je n’ai vu aucun des 2 films cités mais je trouve intéressant le fait que vous ayez pu comparer la manière dont la fin des années 70 est traitée au cinéma ! Concernant Whiplash, je vous rejoins sur la qualité de la performance de JK Simmons. Cependant je reste moins convaincue par celle de Miles Teller… Merci en tout cas pour cet échange d’idées !
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