Le Chef du Pôle Sud

Première chose : l’affiche est mensongère.

Y’a pas de pingouin au Pôle Sud.

Sinon j’ai passé un très bon moment devant ce film, mais attention ! Prévoyez de manger en même temps sinon vous allez souffrir. Les plats se succèdent et les personnages se régalent sans une seule once de pitié pour le/la pauvre spectateur/spectatrice qui a très vite l’eau à la bouche. Au moins on voit que les acteurs n’ont pas eu à se forcer pour tourner ces scènes-là, ça y va à grand renfort de « schluuuurp » quand ils mangent leur ramen. Gloups.

Il est aussi important de bien se couvrir, vu que l’action se déroule en Antarctique. De surcroît si vous regardez ce film en hiver. Prenez votre mal en patience également, si vous n’êtes pas amateurs de film au rythme lent. Les plans fixes ne sont pas votre dada non plus ? Allez voir ailleurs.

Si jusque-là vous tenez bon, je vous garantie un moment fort sympathique. Après tout, ces huit gugusses mal coiffés et pas rasés finiront par vous sembler attachants. Chaque membre de l’équipe a ses petites manies, vous n’aurez alors aucun mal à les reconnaître. L’histoire de chaque membre n’est pas développée mais les petits pétages de plomb comiques compensent largement. Peut-être que vous tomberez vous aussi sous le charme du chef cuisinier Nishimura. Il est tellement au petit soin avec l’équipe que j’avais envie de l’appeler maman.

Le Chef du Pôle Sud de Shûichi Okita (2009), adaptation d’un roman de Jun Nishimura

Article posté à l’origine sur Senscritique


Note du 3 mai 2020 : j’ai décidé de poster sur le blog les critiques que j’avais posté à l’origine sur Senscritique. Je me contente de copier-coller, je ne touche à rien, histoire de voir comment mes critiques évoluent. Je garde aussi la même date de publication.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.