La saga Alien, vue par une trouillarde

Comme les deux années précédentes je me suis gavée de films japonais et sud-coréens (le bilan de 2015 est disponible !), cette année j’ai fait un revirement. A force de trop manger de la même chose, il est possible de s’en lasser. Et la lassitude est loin d’être la meilleure chose pour aborder un film avec un esprit libre de tout préjugé. Une petite pause avec le cinéma venu d’Asie s’impose naturellement.

Ainsi, ces derniers mois, je rattrape tout ce que j’avais boudé du cinéma occidental – en restant surtout dans les films anglophones. Bon, des films américains, on ne va pas se mentir, car après tout c’est ce cinéma qui me passionnait quand j’étais au collège et au lycée. La science-fiction et les blockbusters, ça me plaisait ! J’ai renoué avec ces petits plaisirs. Si je ne jurais que par Sunshine et Inception, aujourd’hui je peux ajouter à mon « top des films de SF/bourrins/fantastiques/un peu flippants » la saga InsidiousConjuring et Alien.

Oui, Alien ! Film que je me refusais à regarder parce que son statut de classique et tout le forcing autour me rebutaient. Sans oublier le refus catégorique de flipper devant de la bidoche sanglante. Autant dire que je partais avec un état d’esprit peu clément pour aborder ces films. Mais ma maman a un enthousiasme si contagieux qu’il est difficile d’y résister. Elle les a regardé toute seule avec un casque – je ne sais pas comment elle a fait. Au final, nous les avons revus ensemble (certains avec ma grande sœur, quant à mon papa, ce n’est pas sa tasse de thé). Avant de passer au vif du sujet, petit rappel sur l’ordre de visionnage des films. Histoire de ne pas être bête comme moi, qui ai regardé le numéro 4 avant le 3… d’ailleurs je commenterai en fonction de cet ordre de visionnage erroné.

  1. Alien (1979) de Ridley Scott
  2. Aliens, le retour (1986) de James Cameron
  3. Alien 3 (1992) de David Fincher
  4. Alien, la résurrection (1997) de Jean-Pierre Jeunet
  5. Prometheus (2012) de Ridley Scott
  6. Alien : Covenant (2017) de Ridley Scott

Film 1 : « Je n’aime pas le pipeau de l’espace ! »

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Alien (1979) de Ridley Scott

Oui, c’est par ce commentaire très fin que j’ai entamé mon voyage avec l’équipage du Nostromo. Soyez sympa, j’avais détesté le thème musical de Il était une fois en Amérique et voilà qu’Alien semblait aussi avoir un thème similaire… Heureusement cela s’est très vite atténué. D’abord parce que le vaisseau a de la gueule et que tous ces plans déserts de tout être humain sont chouettes. Une fois l’équipage réveillé, c’est nettement moins folichon et vous devez être soulagés de ne pas avoir vu le film en ma présence. J’ai bien débité dix commentaires moqueurs au cours de ce petit-déjeuner composé de céréales et de clopes (même reproche au film Passengers, les céréales restent un must dans le futur, mais quelle ineptie).

Bref, malgré ma mauvaise foi j’avoue avoir apprécié ce film, dont le suspens est indéniable. Même en ayant triché et lu l’histoire sur Wikipédia – pratique impie que je réserve aux films que je regarde d’un mauvais oeil, je reconnais qu’il y a quelque chose d’horriblement prenant dans Alien. Aujourd’hui encore, même si je considère cette saga comme le fantasme d’un geek ou d’un nerd mis à l’écran, je replongerai volontiers dans cet univers cauchemardesque. En conclusion pour ce segment, le premier film est une machine bien rodée qui pose clairement les bases des films suivants, tout en ménageant de belles parts de mystère.

Film 2 : « C’est possible de faire mieux que l’original. »

Aliens, le retour (1986) de James Cameron

Je sais, c’est très mal vu de préférer une suite à l’originale. Un peu comme la fois où j’ai adoré Tôkyô Family, le remake de Voyage à Tôkyô… Mon petit cœur a craqué devant les scènes d’actions de James Cameron. Oui, il m’arrive d’aimer la démesure américaine dans les films. Ce bouquet d’Aliens donne un sacré spectacle et je n’ai pas boudé mon plaisir. Le fait qu’il y ait aussi une gamine survivante, ça m’a rappelé après coup quelques histoires de Serge Brussolo qui met souvent en scène des personnages féminins dans des environnements hostiles. Enfin, certains membres de l’équipage étaient plus mémorables que dans le premier Alien bien que je sois incapable de me souvenir de leur nom.

Film 4 : « Merde, je me suis trompée de film ! »

Alien, la résurrection (1997) de Jean-Pierre Jeunet

Figurez-vous que cet erreur d’ordre ne m’a pas empêchée de comprendre le film. L’histoire est archi-basique, faut le dire. On sait déjà que tout le monde va mourir, la question est quand et comment. Ces deux interrogations peuvent aussi s’appliquer à mon rapport au film. Quand est-ce que j’aurai dû arrêter mon visionnage ? Comment ai-je pu finir cette bouse ? Si précédemment les films étaient classes car sobres et cultivant un certain minimalisme, la version de Jeunet m’a abasourdie.

Plus que jamais le film ressemble à un délire d’ado, bien que certaines scènes soient réussies, que ce soit dans l’atmosphère ou dans l’enchaînement de l’action. Mais sa grosse patte grotesque m’a fait lever les yeux au ciel bien trop souvent et la qualité des dialogues qui n’est déjà pas fameuse dans la saga a atteint les abysses. Que dire du final avec cet hybride alien, qui loin de m’effrayer ou de m’émouvoir, m’a fait partir dans un gigantesque fou rire ? Et une nouvelle fois, au risque de blasphémer pour les afficionados, j’ai trouvé le jeu de Sigourney Weaver similaire à celui de Kristen Stewart dans Twilight.

Film 3 : « Enfin je vais savoir ce qu’a fichu Ripley avant de tomber dans le délire de Jeunet ! »

Alien 3 (1992) de David Fincher

Eh bien ça commençait mal, avec cet espèce de générique fragmenté qui alterne images et noms du générique. ça commençait mal avec tous ces personnages pas crédibles nantis de dialogues lourds et inutiles. Et puis vers le milieu du film, miracle, ça devient sacrément intéressant. Finalement, dès qu’on lâche un Alien en maraude, c’est là que le film prend vie. Bon, il est plutôt raté avec ces images de synthèse moches mais les prises de vue dépoussièrent un peu le massacre auquel on s’attend. Cela dit je ne suis pas fan du style de Fincher mais je trouve que s’arrêter sur ce troisième film aurait été une très, très bonne idée.

Film 5 – le préquel : « Toutes ces heures accordées à la saga Alien prennent enfin leur sens ! »

Prometheus (2012) de Ridley Scott

Je suis la première à râler sur l’absence d’originalité du cinéma ces dernières années puisque remake, préquel et spin-off sont légions. La vie nous réserve des surprises parfois et Prometheus en fait partie. Quand le film est sorti, beaucoup ont râlé et ont été déçus mais moi je m’en moquais totalement comme je n’avais pas encore vu les films Alien. 2012, ça a été ma plongée dans le monde de la K-Pop, j’avais d’autres soucis, vous comprenez : tant de noms et de visages d’idols à retenir…!

Pour en revenir à Prometheus, je suis persuadée que mes récentes lectures de la trilogie La Planète des Ouragans de Serge Brussolo (oui, encore lui) a contribué au coup de foudre. La SF c’est diablement délicieux en roman et c’est loin d’être évident de retranscrire à l’écran certains concepts sans tomber dans le ridicule (n’est-ce pas, Jeunet ?) Mais Ridley Scott a su faire de son bébé un petit garçon vaillant et intrépide. Les décors grandioses, l’horreur qui suinte de partout et ce corps-à-corps mythique entre l’ingénieur et la bête rendent le film bien plus angoissant que les précédents.

J’ai pu lire des critiques à l’encontre de l’aspect trop religieux et complexe du film. Comment dire… c’est ce qui m’a séduite dans le film ?! Ayant eu une éducation religieuse catholique dont je me suis détachée, cette année j’aime y revenir non pas en tant que croyante mais parce que tout le mythe est fascinant et sert d’engrais à des histoires haletantes (Conjuring, The Priests, Le Rite…) C’est drôle car ado j’étais fâchée avec tout ce qui touchait à la religion, et maintenant j’y vois un moyen pour mieux comprendre les réactions des autres êtres humains, car qu’on le veuille ou non, nous sommes imprégnés de religion au quotidien (ben oui vous êtes bien contents d’avoir des jours fériés hahaha).

Film 6 – seconde partie du préquel : « Encore plus beau ! Encore plus fort ! Encore plus gore ! »

Billy Crudup, Demián Bichir, Carmen Ejogo, James Franco, Jussie Smollett, Michael Fassbender, Nathaniel Dean, Danny McBride, Amy Seimetz, Alexander England, Katherine Waterston, Tess Haubrich, Benjamin Rigby, Callie Hernandez, and Uli Latukefu in Alien: Covenant (2017)

Alien: Covenant (2017) de Ridley Scott

I’m your android… cette chanson de Clazziquai Project pourrait figurer au générique de Alien : Covenant. En effet, l’androïde a une part plus importante dans cette partie de l’histoire et je trouve ce choix de scénario judicieux. Déjà, on laisse un peu de côté la figure féminine même s’il y a toujours une protagoniste mise en avant. Cela ne veut pas dire qu’on se tourne vers une figure masculine pour autant même si l’androïde est joué par un homme. Malgré son apparence, c’est un tas de ferraille perfectionné qui nous fait nous remettre en question. Le délire religieux continue, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Autre point fort, les scènes avec des aliens ne manquent pas de vous faire grincer des dents. Devant celle de l’infirmerie avec ce pauvre monsieur dont l’alien pourrait presque se faire un collier avec les vertèbres, j’étais incapable de détourner les yeux de l’écran et je n’arrêtais pas de commenter tout le long (technique suprême pour mieux supporter ce que je vois). Dans l’introduction je parlais de mon aversion pour la bidoche sanglante, il aura fallu attendre Prometheus et Covenant pour y avoir réellement droit. Les films précédents étant trop vieux, les effets sont moins effrayants.

Pour finir, tout comme dans Prometheus le travail sur l’ambiance et les décors m’ont satisfaites. J’ai lu ça et là une ressemblance avec Assassin’s Creed mais devinez quoi : ça ne m’a pas gênée comme je n’ai jamais joué à ce jeu. Quant au rythme plutôt lent du film, je trouve que cela met mal à l’aise et permet une meilleure identification aux personnages.

Conclusion – il en faut une et puis je dois caser encore quelques petites choses !

La trouillarde qui vous parle maintenant est contente d’avoir donné une chance à la saga Alien. J’ai pu confirmer que ce que je ne supporte pas n’est finalement pas le sang en lui-même. Pour faire court, si c’est de la SF ça passe, si c’est réaliste et met en scène des personnes normales qui se battent ou torturent quelqu’un d’autre, là je pleure. Exit les films de mafia, les tortures pendant la guerre ou les slashers avec des tueurs en série. Je m’adresse aux âmes sensibles : Alien est tout à fait regardable, préparez-vous juste à voir des ventres ou des dos exploser, des bestioles se jeter à la tête des personnages et surtout gardez à l’esprit que ce sont des effets spéciaux. Je sais, ça peut s’appliquer pour les films de mafieux mais comme je sais que cela se passe réellement en-dehors de l’écran, ça me donne mal au ventre, sans rire.

Concernant l’image de la femme au cinéma, Ripley est un pas en avant mais je trouve encore à redire malheureusement. Premièrement ça ne me fait ni chaud ni froid de la voir se balader en petite culotte ou de la voir prendre une douche. J’aurai pu me passer de ce genre de scène (sans parler du couple qui prend une douche coquine dans Covenant, si ça ce n’est pas du fanservice…) Cependant, comparé à d’autres films sortis plus récemment, je reconnais que les réalisateurs ont su calmer leurs ardeurs à l’écran. Ah et dommage qu’il n’y ait que des couples hétéro tout au long de la saga, ok, je n’exige pas non plus un Sense8 spatiale – mais ça aurait été cool. Merci à @Raicrash qui me signale qu’en fait il y a un couple gay dans Alien : Covenant !

Sur le casting en général, d’un film à l’autre il est plus ou moins effacé et charismatique. A mes yeux, ce n’est pas grave comme on connaît le déroulement de chaque film. Ces personnages servent un schéma plus général que leur propre histoire. Je ne sais pas si je suis compréhensible mais la saga Alien est ce qu’elle est grâce à sa bestiole. Cela ne veut pas dire qu’il faut engager des acteurs nazes, non, mais c’est la somme complète du casting qui a plus d’importance que chaque personnage séparément.

On en arrive au dernier point qui est le scénario. « Trop prévisible » diront certains, surtout dans les derniers opus. Là encore, c’est normal ! En regardant Alien on sait à quoi s’attendre, ce qui fait l’intérêt du visionnage c’est les variantes qui sont apportées à chaque film. En tout cas, je signe volontiers pour 2019 et j’ai hâte de voir ce que Ridley Scott va nous pondre.

Je vous invite à lire cette discussion passionnée tenue par deux fans, histoire d’avoir un autre point de vue (détaillé, qui plus est) sur la saga 😉

13 réflexions sur “La saga Alien, vue par une trouillarde

  1. J’ai découvert Alien exactement comme toi, dévorant chaque opus avec un certain engouement. Quel plaisir de voir quelqu’un d’autre avoir vécu exactement la même expérience 🙂
    Bel article, beau palmarès. Comme tu le sais, je ne suis pas du même avis sur La résurrection (le grotesque de Jeunet permet une forme d’horreur ultime IMO), par contre quel plaisir de voir quelqu’un d’autre aimer Prometheus et Covenant ! Contrairement au premier Alien qui est un film d’auteur à haut budget, ce sont effectivement des blockbusters modernes, comme le sont les films Marvel. La différence, c’est une intrigue maladroite mais bourrée d’idées conceptuelles et de mise en scène. Le terrain où Scott s’aventure me passionne, et sur Covenant, je trouve son axe définitivement excellent.
    C’est marrant que tu aies trouvé Prometheus et Covenant plus horrifiques. Je trouve effectivement que Covenant est le plus gore de tous les Alien (au vu du nombre d’Alien qui sortent de ventres et de dos), mais le numérique me fait moins peur que le caoutchouc :’)
    Sinon, il y a un couple gay dans Covenant, c’est furtif mais une réplique ne permet pas le doute.

    Bref, bel article, j’aime lire ça o/ Merci o/ o/

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    1. Merci pour ton commentaire, oh la la !!
      Je ne savais pas que c’était censé être un film d’auteur Alien, ça change tout…!
      Que veux-tu je suis faible, la qualité de l’image a beaucoup joué, les vieux films ça me donne envie de dormir haha donc Prometheus et Covenant c’était le bonheur total de les regarder. Le bruitage aussi est atroce dans Covenant ça ajoute aux effets spéciaux !
      Comment j’ai pu louper ça ?? C’est qui ? A quel moment ? Quelle réplique ??
      Mille merci à toi pour ton soutien et le RT !

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      1. Dans Covenant, deux hommes sont en couple (te retrouver leur nom par contre…). Lorsque l’un meurt, l’autre récite une petite prière à voix basse et tu comprends qui ils sont l’un par rapport à l’autre.

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        1. Je vais devoir revoir le film un jour alors ! Mais tu as raison, j’ai trouvé plein d’articles, il s’agit de Lope et Hallett mais j’ai du mal à me rappeler leurs têtes haha Je vais éditer mon article du coup 😉

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  2. J’ai regardé le premier opus quand j’étais au lycée, avec une amie, dans le noir complet… et j’ai très mal dormi, toutes les ombres que je voyais prenaient l’apparence d’un monstre lol
    Ce genre de film n’est pas ma tasse de thé mais j’ai tout de même beaucoup apprécié ton article, tu fais preuve d’humour et puis, tu combats tes aprioris (même si tes remarques peuvent être épicées haha) le plus important c’est que tu aies pris la peine de regarder ces films pour te faire une opinion.
    Moi, après avoir lu ceci, je ne pense décidément pas le faire, même s’il semble y avoir eu du progrès entre le 1er et le dernier…

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    1. Tu étais dans d’excellentes conditions pour le voir ! Si le film t’a marquée ainsi c’est qu’il est réussi.
      Merci d’avoir pris le temps de lire ce long pavé~ tant que je n’offense personne avec mes commentaires, ouf XD J’aime trop avoir le privilège de critiquer donc oui bien obligée de passer par la case visionnage avant !
      Ce n’est pas une grande perte, il y a plein d’autres films moins horribles à regarder, ça te fera gagner du temps de ne pas voir les Aliens 😉 un film devrait rester un plaisir et non pas devenir une corvée ou une punition (ou un souvenir traumatisant) ^^

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  3. En ce qui me concerne, j’ai « grandi » avec la saga, que ce soit en film ou en jeux vidéos (ah, la grande époque de la Playstation 1) et franchement, Covenant est, pour moi, une catastrophe doublée d’une vaste fumisterie. J’avais eu beaucoup de mal à apprécier Prometheus au premier visionnage, il m’a fallu le voir trois fois pour être certaine de l’avoir compris et d’avoir saisi par ailleurs son rapport avec le premier film. Alors Covenant, j’en attendais franchement davantage…

    Toutes les pistes explorées dans Prometheus concernant les Ingénieurs et les origines de l’homme sont balayées d’un revers de main avec un génocide sorti de nul part. Pour moi, ça anéantit clairement TOUTE l’aura du xénomorphe. A force de trop vouloir expliquer les choses en prenant le spectateur pour un débile (cette scène du pipeau mystique, mon dieu… quelle lourdeur), on se vautre. Le film est visuellement irréprochable (comme le sont généralement les films de Ridley Scott) mais le scénario brasse tellement du vent que le résultat est parfaitement… creux.

    Dans ton billet, tu parles du couple homosexuel que tu n’avais même pas remarqué : je trouve que ca s’applique à tous les personnages. Interchangeables, zéro charisme, zéro présence & zéro intérêt si ce n’est celui de servir de chair à canon. Dans les autres opus, on prenait davantage le soin de nous faire un minimum les présentations avec l’équipage et les side kicks de Ripley. Là, c’est vraiment histoire de dire que bon, les Aliens sortent d’une période de jeûne alors faut remplir le garde manger, v’voyez.

    Bref, une bonne grosse coquille vide, ce Covenant.

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    1. Tout d’abord, merci de ta visite ^^
      Je pense qu’on est d’accord pour dire que cette saga a au moins le mérite de toujours provoquer des débats et qu’elle ne laisse pas indifférent XD Pour le génocide je pense que ça sera expliqué dans le film qui sort en 2019, mais je ne trouve pas que ça a un impact sur l’aura de l’alien… je l’ai compris comme un pied de nez ironique de la part de l’androïde « oui moi aussi je suis capable de créer un monstre mais aussi capable de destruction gratuite (avec le génocide) » L’androïde serait le reflet de l’humanité, notre part la plus sombre mais avec des capacités exceptionnelles.
      Ne pas avoir remarqué ce couple n’est pas plus mal, ça veut dire que le réalisateur n’en a pas fait des tonnes « ouaiiiis regardez des homosexuels !! » 😀 Après à part Ripley, je n’ai pas retenu la majorité des têtes et des noms dans tous les films XD
      Covenant reste axé sur l’androïde et les autres perso sont de pauvres scientifiques et colons donc je suis d’accord avec l’histoire de garde-manger haha

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      1. « je l’ai compris comme un pied de nez ironique de la part de l’androïde « oui moi aussi je suis capable de créer un monstre mais aussi capable de destruction gratuite (avec le génocide) »  »

        C’est selon moi la seule chose qu’il faille comprendre de la saga Prometheus : ce n’est pas l’histoire des Ingénieurs, mais une fable sur la création. L’androïde, en détruisant les pères de ses créateurs, tue le père et s’affranchit de sa condition. Il peut ainsi lui aussi travailler sur son œuvre, sa création, qu’il veut parfaite, alors que jamais les humains ne lui aurait laisser entrevoir cette possibilité en tant qu’androïde (c’est-à-dire en tant qu’outil).

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  4. J’adore le ton – enfin ton ton – employé dans cet article.
    Pas vu les derniers. Pas du tout certain de le faire. Mais merci à toi de les avoirs vus pour moi 😀

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