J’aime les films japonais qui se passent à la campagne, mais encore plus lorsque les personnages sont de doux losers. Ou sont-ils juste humains ? Probablement.
C’est le genre de film qui offre beaucoup avec peu de moyens, pour peu qu’on y soit réceptif : les allergiques aux films lents et aux dialogues épurés vont grave s’ennuyer.
C’est aussi un film drôle, qui joue sur des running gag, des effets visuels simples (changement de tonalité de couleur, effet de ralenti) mais là aussi je comprends qu’un tel humour puisse laisser de marbre.
Je suis triste parce que je n’arrive pas à exprimer de manière limpide en quoi ce film m’a fait passer un très bon moment. Peut-être ai-je été contaminée par le mutisme des personnages. Et puis c’est difficile d’en faire l’éloge sans spoiler, donc j’abrège cette critique.
(En est-ce vraiment une ? Hum.)
(J’aurai aussi pu vous inciter à voir ce film juste pour la bonne raison que c’est Yoshihiro Nakamura qui le réalise et que Masato Sakai figure au casting, mais j’ai comme l’impression que ce genre d’argument risque de faire chou blanc.)
Note du 3 mai 2020 : j’ai décidé de poster sur le blog les critiques que j’avais posté à l’origine sur Senscritique. Je me contente de copier-coller, je ne touche à rien, histoire de voir comment mes critiques évoluent. Je garde aussi la même date de publication.
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